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phonautograph

Le Phonautograph, actuellement le plus ancien enregistreur connu, de création Française (EL S de Martinville)...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

T. A. Edison

T. A. Edison et son Phonographe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

walkman

Le "Walkman" de Sony

 

Charles Cros, Thomas Edison, Émile Berliner

Qui ne s'arrête au détail méconnaitra l'ensemble...(Paul Valery)

 

 

Comment parler des "débuts" du Son?

 

Impossible, personne n'était là pendant les premières phases d'évolution terrestre pour entendre les volcans, le vent, la chute de la pluie, le grondement du tonnerre, le son du ressac des mers et océans, le cri des animaux lorsqu'apparurent ceux-ci et tous ces sons produits par la nature, alors que notre planète était encore inhabitée...

Le Son était là bien avant nous...

A remarquer que déjà les créatures étaient inégalement dotées face aux perceptions sonores.

 

Après les cris divers, les humains nos ancêtres ont developpé le langage. De perception, le Son est devenu communication. Les animaux aussi communiquent en utilisant des sons bien que leur langage soit réputé limité.

La musique est une forme de communication puisqu'il s'agit d'un assemblage de sons...Même si les plantes sont dénuées d'oreilles, elles y sont sensibles.

 

Pouvoir partager des émotions créés par les sons impliquait de pouvoir le "mettre en boîte", le stocker et le reproduire. Difficile d'imaginer que pour faire entendre le son de la foudre à un ami, quelqu'un se promène avec un orage dans la poche... Tout aussi compliqué pour cet ami de se faire une idée quand le système de reproduction est ridicule avec une puissance limitée, une bande passante tronquée aux extrémités du spectre audible et présente une distorsion inacceptable...le sinistre et terrible craquement se transforme alors en bruit de chasse d'eau à l'échelle miniature d'une maison de poupées.

 

Il faudra attendre finalement assez longtemps en cette fin de 20ème siècle pour voir apparaître des tentatives plus ou moins réussies, puis finalement de plus en plus abouties pour atteindre le résultat escompté.

 

Le premier enregistrement

 

Bien que le premier enregistrement ait été réalisé vers 1853-54 par un Français, Edouard-Léon Scott de Martinville, c'est courant 1877-78 que la première "machine parlante" vit le jour et le phonographe de Thomas Edison (USA) connut un triomphe lors de l'exposition universelle de 1889.

 

Simultanément, Emile Berliner inventait, en 1888, la gravure latérale (sinueuse, plane et à profondeur constante).


Déjà, la première ébauche du disque "plat" sous forme de galette (la forme de son successeur en vinyle) existait et fut commercialisée notamment en Allemagne par une société qui s'appellerait plus tard la "Deutsche Grammophon"...

 

Mais la qualité n'était pas au rendez-vous et la durée de l'enregistrement restait trop courte.


L'enregistrement magnétique

 

C'est Valdemar Poulsen (Danemark) qui effectua, le premier (1899), un enregistrement de sons par un procédé différent des gravures verticale ou latérale sur support tendre. Le système magnétique baptisé "télégraphone" utilisait un cylindre sur lequel un fil d'acier était enroulé, ce dernier subissant les variations de champ provoquées par un électro-aimant, lui-même excité par le microphone qui y était relié. Cette méthode de stockage des sons dut attendre jusqu’à l’invention des lampes amplificatrices par Lee De Forest pour se développer, car le signal restait de trop faible amplitude...

En 1928, le premier appareil à être proche du magnétophone moderne est construit par Fritz Pfleumer qui a l'idée de remplacer la bande d'acier primitive par une bande de papier "Kraft" revêtue d'une mince couche de fer.


La période des années 1930 voit des progrès importants jusqu'à la réalisation de la première bande magnétique telle que nous la connaissons:
En 1932, B.A.S.F s’associe à AEG/Telefunken pour exploiter le brevet de Pfleumer. La bande de papier est remplacée par une bande de matière plastique revêtue d'une mince couche de fer. Dès 1934, l'usine B.A.S.F. de Ludwigshafen fournit 50.000 mètres de bande magnétique sur support en acétate de cellulose. Ce support rigide offre l'avantage de casser de façon nette, sans s’étirer.


En 1935, le nouvel appareil, appelé "magnétophone", est présenté à l'Exposition de la Radiodiffusion de Berlin, et commercialisé.

 

En 1940 les travaux de deux allemands, H.J. Von Braunmülh et Walter Weber permettent au procédé de faire un immense progrès en qualité (suppression de la distorsion existant jusque là dans les enregistrements magnétiques), bien que leur découverte ait été un peu aidée, comme c'est souvent le cas en sciences, par le hasard.

 

En 1944, la 3M Company commence à faire des recherches sur les bandes...

 

Dès la fin de la seconde guerre mondiale, polyvinyle et polyester font leur apparition: ce sont des supports plus résistants, plus stables et plus souples pour les futures bandes. La firme Dupont de Nemours dépose la marque "Mylar" pour le polyester pré-étiré mais tous les fabricants de bandes magnétiques utilisent dorénavant cette technique qui confère au support une bien meilleure résistance aux contraintes mécaniques imposées par le système de transport du magnétophone dit "à bobine ouverte" (open-reel) ou "bobine à bobine" (reel-to-reel). En 1948, le premier magnétophone à bande américain Ampex est prêt ainsi que la bande 3M/Scotch à oxyde ferrique.

 

Le support va encore être amélioré mécaniquement et éléctriquement, ses caractéristiques devenant largement compatibles avec une écoute de haute qualité (haute fidélité), à condition de réaliser au plus près l'adaptation de l'électronique de l'enregistreur au support par le biais des réglages adaptés.

 

 

Le microsillon

 

L’avènement des 33t est dû à la synchronisation avec les films cinématographiques 35mm dans les années 30. Ceux-ci duraient 11 minutes, et pour avoir le son en continu il était nécessaire d’avoir un disque de même durée. Ainsi le 18 juin 1948, Columbia Broadcasting Systems (CBS) lance le disque longue durée "Long Play" ou 33 1/3 tours minute de 30 cm de diamètre (12 pouces, parfois 10 soit 25 cm). Le microsillon qui peut contenir 20 minutes de musique par face permet la diffusion du son en stéréophonie et supplante petit à petit le 78 tours.

La raison d’être des 45 tours provient d’une décision purement commerciale : En réponse à CBS et pour la concurrencer, Radio Corporation of America (RCA) met au point son propre format de disque plus petit. Le 10 janvier 1949, la maison de disque américaine met en vente ce nouveau type de disque vinyle qui gardera ce nom de "45" du fait de sa vitesse de rotation, avec ses 17 cm (7 pouces) de diamètre. Il permet d’enregistrer un seul morceau de musique par face pouvant durer jusqu’à 5 minutes 30. Sur la base de ces paramètres, il ne restait plus qu’à adapter la vitesse de rotation pour utiliser toute la place disponible sur le disque.

Certaines personnes prétendent que la vitesse de 45 tours/minute a été choisie pour une simple raison mathématique, puisque 45 = 78 – 33.

Mis à part la vitesse de rotation, le temps d’enregistrement et le diamètre du disque, le 45t possède les mêmes caractéristiques que le 33t microsillon.

Grâce à cette invention, qui permet d'écouter jusqu'à 8 minutes de musique sur chaque face, les artistes vont se lancer sur un nouveau marché, la vente de "single".

 

L'apparition de ce type de support après la guerre va pousser la maison Philips à créér son propre label. En 1949 elle lance le microsillon en Europe et le 28 septembre 1950, fonde Philips Phonografic, avec l'arrivée sur le marché de la première platine de disques électrique.

 

L'industrie phonographique est en marche et les deux supports que sont le Mylar pour y déposer les versions de travail puis le mixage final, le PVC pour y déposer le sillon qui sera lu chez l'auditeur, vont coexister pour notre plus grand bonheur pendant une quarantaine d'années, ponctuées d'évolutions diverses en vue d'améliorer l'ensemble.

 

En 1961 la société Philips (Hollande) met au point la "cassette compacte", petite bande magnétique à l'abri dans son boîtier, facile à utiliser, car elle dispense des opérations fastidieuses de chargement/déchargement et autres "incidents" (froissage, dépôt de graisse sur la bande au cours des manipulations...) Afin de mieux imposer son système à travers le monde, Philips choisit de céder gratuitement son brevet à tous les constructeurs qui le désirent...et la cassette audio devient ainsi un standard.

Les recherches effectuées pour l'enregistrement des images sur bandes magnétiques amènent les fabricants à proposer un nouveau ruban supportant une couche de bi-oxyde de chrome (CrO2) destiné aux magnétophones à cassettes: dynamique plus importante et meilleur rendement dans les fréquences aiguës. Peu après, des recherches similaires conduisent à l’utilisation de la bande dite “Métal”.

Un cap supplémentaire franchi en qualité dans les magnétophones à cassette...qui ne sera pas vraiment dépassé par l'apparition furtive de quelques essais en format de support plus grand (Elcaset:(1976-1980) Panasonic, Sony, Teac)

 

Quelques super 45 tours de 30 cm de diamètre ont été édités, principalement pour contenir de la musique classique. À la fin des années 1970, le super 45 tours (ou maxi-single, maxi-45T) se généralise principalement pour contenir des morceaux plus longs (de 5 à 20 minutes, parfois plus) liés aux musique disco et funk qui bénéficient d'une exploitation en discothèque. Les maxi-45T ont été plébiscités également par les disc-jockeys qui trouvaient leur manipulation plus aisée, alliée à une qualité de son supérieure.

 

Surtout, la vraie phase de miniaturisation va aller de plus en plus loin avec, par exemple, l'apparition du Walkman de Sony quelques années plus tard (1979), utilisant la cassette Philips, où l'on approche enfin un concept depuis longtemps caressé sans succès, dû à la taille des équipements: pouvoir emporter Sa musique partout avec soi...

 

Les grands PRINCIPES de l'ENREGISTREMENT MAGNETIQUE

 

Il n'est pas inutile de rappeler certains principes avant d'aller plus loin:

Stocker des sons sur un magnétophone pour les reproduire ensuite (à la période analogique) consiste à faire subir des variations de champ magnétique à des particules métalliques, déposées au préalable sur la bande, afin de leur faire prendre une orientation particulière, normalement figée dans le temps, qui est la plus fidèle reproduction possible des variations du signal sonore perçues par le microphone.

Ce dernier a, pour sa part, déjà réalisé une partie du travail puisqu'il a converti en variations de courant électrique celles de l'air ambiant.

A ce stade, le Son vient déjà d'être transformé deux fois. Si le micro est de bonne facture et l'enregistreur également, la restitution inflige au final une nouvelle conversion au son "magnétique" (se trouvant sur la bande), car il lui faut maintenant parvenir à nos oreilles, ce qui se fait au travers des circuits de lecture du magnéto, de l'amplficateur qui le suit, dont le rôle est d'apporter du courant aux hauts-parleurs, et de ces derniers qui en ont besoin pour "remuer" l'air ambiant.

Cette démonstration un peu ardue peut donner une idée du niveau de complexité que ce processus, simple au demeurant, met en oeuvre, et surtout pointe le nombre d'endroits où la fidélité peut être mise à mal, car à chaque étape une mine de problèmes se posent (en principe résolus) mais une chaîne pêche toujours par son maillon le plus faible.

 

Pour l'heure (nous sommes à l'aube des années 80), il faut juste retenir que le Son reste à tous moments sous sa forme initiale (analogique), c'est-à-dire qu'est prise en compte, et stockée sur la bande, l'intégralité de ses évolutions dans le temps à chaque instant de sa vie.

 

A ce moment, les disques tournant à 33 tours 1/3 (cent tiers de tours) par minute ont une durée de 40 à 60 minutes, on les appelle des albums.

 

Or, le procédé d'enregistrement numérique, en gestation fort avancée au Japon notamment, montre un bout de son nez depuis 1972 déjà...

Arrivé dans nos contrées vers 1979 il va changer progressivement et définitivement notre attitude vis-à-vis du Son...

 

 

8 Pistes Numérique DENON

Mais quelle est donc cette machine ?...

 

 

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Telegraphon

Le Telegraphon de V. Poulsen, ancêtre du magnétophone

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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