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LES ACCIDENTS DE L'AUDITION

 

 

L’exposition à de forts volumes sonores, qu’elle soit prolongée ou répétée, peut provoquer diverses lésions du système auditif : elles vont de la simple fatigue auditive à la lésion irréversible de l’oreille interne.

Elles peuvent donc être sans gravité ou irrémédiablement handicapantes.

L’oreille peut être endommagée bien avant que l’on ne ressente une quelconque douleur.

En effet, le seuil de danger pour l’oreille se situe à 85 décibels (dB) (alors que le seuil de douleur lui se situe à 120 dB).

Mais il arrive, plus souvent que nous ne le pensons, d'être exposés à des niveaux sonores dépassant ce seuil de danger.

 

Les atteintes à l’audition dépendent du volume sonore, de la durée et de la fréquence de l’exposition, mais aussi d’un certain nombre d’autres facteurs ...

- un son aigu est plus nocif qu’un son grave,

- un son impulsionnel ayant un caractère imprévisible est plus dangereux pour l’audition qu’un son continu.

Enfin rappelons que nous ne sommes pas tous égaux face au bruit: Certaines personnes sont plus vulnérables face au volume sonore, en particulier en cas d’antécédents médicaux comme les otites.

Les dommages ne seront donc pas identiques pour chacun d’entre nous dans les mêmes conditions sonores.

 

Après une sortie en concert ou discothèque, vous pouvez ressentir des bourdonnements, des sifflements ou avoir une sensation d’oreilles cotonneuses. Ces troubles sont la plupart du temps temporaires et disparaîtront après un temps de récupération dans le calme de 6 à 12h. Cela vous permettra de recouvrer une capacité auditive normale.

 

Pourtant même si ces symptômes sont temporaires, ils ne sont pas pour autant anodins, il s'agit bien d'une mise en garde:

Votre organisme vous avertit que si l’exposition sonore augmente votre système auditif risque de subir rapidement de graves lésions: un petit tableau vaut mieux qu'un long discours...

 

TEMPS-EXPO-BRUIT temps expo bruit

Durées limites d'exposition au bruit

 

 

A CE STADE, LA PREMIERE QUESTION qu'il faudrait se poser EST LA SUIVANTE : QUI SE DOIT D'ASSUMER

LA RESPONSABILITE DU NIVEAU ET DE LA QUALITE SONORE ?

 

CONTRAIREMENT A CE QUI SE PASSE AUJOURD'HUI CE DEVRAIENT ETRE LES PRESTATAIRES CHARGES DE LA DIFFUSION

 

POUR L'AUDITEUR, DEVOIR SE METTRE DES BOUCHONS DANS LES OREILLES AFIN DE SE PROTEGER EST TOTALEMENT ILLOGIQUE, ABERRANT, ALORS MEME QU'IL SE REND EN UN LIEU POUR JOUIR DU PLAISIR D'ECOUTER DE LA MUSIQUE !!

 

IL FAUDRAIT PEUT ETRE TOUS ENSEMBLE ENFIN DECIDER, UNE BONNE FOIS POUR TOUTES, DE REMETTRE EN CAUSE CERTAINES PRATIQUES DE "PROFESSIONNELS" PEU SCRUPULEUX QUI PENSENT BIEN FAIRE EN SE CONTENTANT DE "DIFFUSER" UN MESSSAGE SONORE, INSENSIBLES AUX DEGATS POTENTIELLEMENT CAUSES AUX AUDITEURS, PEU REGARDANTS SUR LA QUALITE, DONT LE CENTRE D'INTERET SE SITUE AILLEURS.

 

*/- EN SALLE DE SPECTACLE, MAIS EN DISCOTHEQUE PLUS SOUVENT, C'EST UN PROBLEME DE MOYENS D'ABORD, CAR LA QUALITE EST UN PEU PLUS CHER AU NIVEAU MATERIEL;

*/- LA MISE EN PLACE DE LIMITEURS DE NIVEAU EST ILLUSOIRE PUISQUE LE PROPRIETAIRE A SOUVENT LA POSSIBILITE DE LE METTRE HORS SERVICE

*/- L'APPLICATION DU DECRET SUR LE NIVEAU SONORE EST REDUIT A LA BONNE INTENTION DU LEGISLATEUR, malheureusement CONFRONTE AU PROBLEME EVOQUE CI-DESSUS

 

Le pire est qu'une diffusion de qualité, avec un équilibre tonal respecté, une distorsion au plus bas niveau, reste du domaine de l'accessible... Elle présuppose un peu de temps, certes un peu d'argent, AU DEBUT.

Si les prestataires visés, ces marchands de loisirs sonores, comprenaient qu'il s'agit bien d'un investissement, ils comprendraient également que, par définition, celui-ci s'établit sur le long terme et que, toujours par définition, il est RENTABLE...car des auditeurs satisfaits reviennent!

 

NOS OREILLES ACCEPTENT PLUS FACILEMENT UN NIVEAU ELEVE SI LA QUALITE EST AU RENDEZ-VOUS;

ATTENTION

CELA NE VEUT PAS DIRE QUE LE DANGER A DISPARU !!!

 

 

 

LES PROTECTIONS AUDITIVES

 

Pour éviter des pertes qui pourraient devenir irréversibles à long, ou parfois même, à moyen terme, des protections sont disponibles à l'entrée de certaines salles de spectacles, en pharmacie, sous forme de bouchons pour les oreilles.

Premier problème posé: celui du choix. Il existe en effet plusieurs types de bouchons qui ne remplissent pas les mêmes fonctions, plus exactement qui dénaturent différement pour obtenir la protection souhaitée et qui n'ont pas la même durée de vie.

 

Globalement trois types coexistent:

 

bouchon-facon

Bouchons à façonner, usage unique

 

 

 

bouchon-preform

Bouchons préformés

 

 

 

bouchon-mesure

Bouchons sur mesure

 

 

 

Encore faut-il les porter en respectant la bonne méthode pour en assurer l'efficacité.

 

 

Les bouchons à usage unique sont peu chers, voire distribués gratuitement lors d'opérations de sensibilisation aux risques auditifs, mais fonctionnent de manière que nous qualifierons de binaire, tout ou (presque) rien... Ils sont pratiques lors d'agressions sonores, travail en environnement bruyant non permanent, usage occasionnel d'outillages...mais pas vraiment conçus pour un confort d'écoute musicale si le niveau est (trop) élevé...

 

 

Les bouchons dits "préformés" sont déclinés en plusieurs variantes, dont une qui nous intéresse plus particulièrement, celle justement dénommée "musicien" qui en fait devrait également être utilisée par les "mélomanes de musiques amplifiées" afin de retrouver acteurs et auditeurs sur un pied d'égalité...

Ils peuvent être portés plusieurs fois (lavables, rangés dans un étui) et représentent un bon compromis à mi-chemin entre protection brute (atténuation forte et large en fréquence) et confort absolu (ce que pourraient approcher les embouts sur mesures, voir plus bas).

En fait, dans l'exemple du modèle ci-dessous, la courbe d'atténuation en fréquence présente relativement peu d'accidents. On peut espérer que le rapport qualité/prix devienne de plus en plus attractif pour qu'enfin sa distribution se généralise, en attendant que du côté des sources et de leurs intervenants (les techniciens) des efforts significatifs de prise en compte des risques auditifs soient réalisés grâce à la formation et une bien plus large diffusion de l'information. L'inconvénient majeur réside (hélas) toujours dans un tarif qui peut paraître rédhibitoire pour les petits porte-monnaies...car bien plus cher que son cousin "jetable". Il faut toutefois rester sous l'angle du confort lié à la notion d'une dépense sur le moyen terme pour préserver un capital difficilement chiffrable : notre audition. En d'autres mots, nous osons affirmer que c'est une BONNE dépense, plus qu'utile, nécessaire, en attendant mieux.

 

 

preform-plug

Des bouchons "musiciens" existent, ils n'altèrent que peu le contenu fréquentiel et proposent une atténuation

qui rend "supportable" le niveau trop élevé rencontré en diffusion de spectacles

 

 

Par ailleurs, il n'aura pas échappé aux plus perspicaces d'entre vous que 110dB, moins les 20dB moyens que la protection retire, nous laissent malgré tout forts proches de cette limite de 90 dB à ne pas devoir excéder pendant plus de deux heures...et nous sommes Pile-Poil dans les clous : pour une fois qu'un plan se déroule sans accroc !!!

 

 

 

La dernière catégorie de protection relève du monde professionnel, nécessitant la prise d'empreintes préalablement à la confection d'embouts sur mesures, pour celui ou celle dont l'exposition est également plus grande, qui va donc investir sur une durée plus longue et où le confort joue cette fois un rôle plus important: de seule protection, cela devient outil de travail.

Attention, cette opération doit alors être confiée à un audiologue qualifié et équipé.

Et cette fois il sera même possible d'insérer un retour de scène miniature au travers de la protection ainsi réalisée.

 

 

 

Pourtant nous ne sommes pas au bout de nos peines...

Même si on a trouvé le bon produit, porter des bouchons reste handicapant et les réflexions amusées de nos proches peuvent nous pousser à nous déproteger...

Pire, la question se pose du moment opportun où on pourra enfin les retirer, l'oreille poussant alors un "ouf" de soulagement en revenant à l'air libre, laissant à nouveau le flot sonore (normalement redevenu acceptable) envahir son conduit. Transpiration, chaleur, usure, autant d'ennemis possibles pour un résultat mitigé.

Ah! Le tarif aussi... Amère consolation, les plus chers bouchons ne sont pas toujours les meilleurs.

Mais on continue à marcher sur la tête et devoir engager des procèdures contradictoires, paradoxales même, pour préserver notre capital audition qui demeure irremplaçable !

 

 

 

 

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