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ce qu'a perdu la haute fidelite

 

LE QUATRE CANAUX DISCRET

 

 

Si la haute fidélité a perdu une approche intéressante, c'est bien le quatre canaux, autrement appellée quadriphonie. Le but étant toujours le même: recréér le plus fidèlement possible l'acoustique d'une salle dans laquelle les musiciens jouent. Le quatre canaux était le plus visible sur les magnétophones, où quatre vu-mètres s'alignaient...

 

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Pour ce qui concerne les disques, la guerre de l'encodage sévissait, comme souvent, et la norme n'a pas été arrêtée suffisamment vite pour que le système soit véritablement développé. Coexistaient le SQ, le QS et encore d'autres procédés de matricage, évidemment incompatibles entre eux. Le plus simple restait la bande magnétique et des albums enregistrés sur ce support ont également été distribués, sans succès, parallélement aux disques qui assuraient tout de même une compatibilité stéréo. Des radiodiffusions en quatre canaux eurent même lieu.

Si cette approche apportait incontestablement quelque chose de mieux, et de grands artistes ne s'y sont pas trompés, de même que des chefs d'orchestre comme Herbert Von Karajan, le passage matériel de la version stéréophonique à sa grande soeur quadriphonique impliquait tout de même un investissement conséquent, revenant à acheter en (presque) double exemplaire sa chaine Hi-Fi....Le succès d'estime, initié en 1970 pris fin vers 1976 alors que vers 1972 le Quad8 (huit canaux) tenta sa chance, lui aussi rapidement abandonné...

 

 

 

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